Il fait chaud lorsque nous arrivons à Siem Reap : 33° mais ça pourrait
être largement pire. Mais diable, c'est difficile d'entrer dans ce pays ! On a
rempli je sais pas combien de formulaires (douane, santé, visa,
départ/arrivée...) et on relève même nos empreintes digitales ! Seb se fait
engueuler par l'employé en plus. T'as qu'à parler anglais plus clairement,
écoute.

 

La guide qui nous accueille a l'air fort sympathique mais son accent
est à couper au couteau et difficilement compréhensible de prime abord. Et on
ne traîne pas : elle nous emmène direct acheter nos pass pour Angkor avant
d'enchaîner sur la visite de trois petits temples : Lolei, Preah Ko et Bakong
construits au IXe siècle. A ne pas perdre car des "gardiens"
(comprenez, un pendant que les quatre autres glandent sur le côté) contrôlent
les billets à chaque étape. Il est 15h et il est légitime de sa part de penser
que nous avons mangé. Le problème c'est que c'est pas le cas (et non, chéri, le
mini sandwitch de l'avion ne compte pas!) et que je m'inquiète pour ma capacité
à tenir 1h30 de visite sous ce soleil sans rien dans le ventre. Mais il a bien
fallu faire avec.

 

La visite s'avère plus courte que je ne pensais. Les temples sont
assez petits et la guide se contente d'un commentaire de base. J'essaie de la
challenger un peu mais a priori, le niveau est moins élevé que pour Bouhn. Béni
soit-il au passage, il nous a fourni les éléments indispensables de la religion
hindouiste pour comprendre ce que nous raconte la guide aujourd'hui. Au 3e
temple, la pluie est de retour, mais encore une fois, nous l'accueillons
presque avec soulagement. Elle a le mérite de faire descendre la température,
au moins de manière provisoire.

 

L'hôtel dans lequel nous sommes logés n'est pas celui prévu mais nous
apprécions certainement la surprise. C'est du haut niveau. Un jus de pastèque
nous est servi dès l'arrivée avec des serviettes rafraichissantes et pendant
que Seb remplit le formulaire d'arrivée, je repère la carte des services spa
proposés par l'hôtel. Notre chambre est superbe et un magnifique spectacle nous
attend sur le lit : les serviettes sont une fois de plus pliées de manière à
former deux cygnes dont les cous forment un coeur mais surtout, des pétales de
rose rouges ont été parsemés sur le lit de manière à dessiner un gros coeur. Je
suis enchantée. Seb aussi quand il ouvre le PC et capte un wifi à 5 barres !

 

La fin de l'après midi se passe à écrire le journal
pour Seb et pour moi à lire. A 19h, on va dîner au resto de l'hôtel (mesure
d'urgence dictée par ma faim, le Namour ne veut pas prendre le risque de me
traîner dans les rues de la ville sans avoir une idée claire de la
destination). C'est très bon ! Mais le boeuf lok lak n'égale pas celui du
Kampotois de Torcy.