Ce village ne ressemble pas du tout à ce que je m'étais imaginé. Les baraques sont sur petits pilotis, en bois, avec des toits de plantes, bambous, et tolle. Le sol est irrégulier et méga boueux. Il n'y a quasiment pas d'électricité, ni d'eau courante (quand on est arrivés, des femmes utilisaient une pompe et l'eau de la pluie pour se doucher). Des animaux (chiens, poules, chèvres, même des petits cochons) arpentent régulièrement les rues. C'est assez déconcertant. Notre chambre fait partie d'un petit bungalow du même type. Je crains tout d'abord qu'il ne s'agisse de hamacs mais pas du tout, ce n'était que la moustiquaire entortillée au-dessus du lit. On s'assoit sur la terrasse et essayons laborieusement de laver nos chaussettes passées du.. je ne sais même plus quelle était la couleur de départ au marron. Mais c'est peine perdue. A 19h30, on nous amène notre dîner, des pâtes sautées au bambou, du riz gluant et une soupe aux légumes. On n'a pas tout fini.A 20h30, incroyable mais vrai, on se couche. Il fait nuit noire et avec juste une bougie pour s'éclairer, les activités sont limitées. On tente quand même une excursion aux WC : à la turque avec un bassin dans lequel tu pioches avec une casserole pour "tirer la chasse". On a d'ailleurs la visite d'un cafard, mmmmhh!!! Je lui renverse un peu d'eau dessus, il est tombé sur le dos et d'après Seb ne s'est pas retourné. J'ai peut-être trouvé une nouvelle technique de chasse.Inutile de vous dire qu'on a bordé notre lit avec la moustiquaire avec beaucoup, beaucoup de soin !