Ouh que le réveil est dur, oooh làlà, oui là, il est plus que temps
d'ouvrir l'étape "gros touristes qui se la coulent douce". L'avantage
c'est qu'on aura aucun mal à se lever lundi matin pour aller bosser...

 


Le petit déj est spécial dans cet hôtel. C'est de l'asiatique haut
niveau : bon y a le traditionnel stand "occidental" avec croissants
(enfin croissants... des blocs totalement immangeables ayant la forme de
croissants), confiture etc. mais les deux autres tables (qui sont gigantesques
soit dit en passant) sont recouvertes de choses telles que makis, dés de fruits
secs, de soupes, de riz, de saucisses, de pâtes, c'est presque trop.

 



A 7h, départ pour l'aéroport. J'ai un petit stress en voyant les
bouchons du centre mais au final, ça se débloque assez vite et le chauffeur
fait de l'excès de zèle. Ou alors l'application du code de la route est aussi
aléatoire qu'au Laos, Cambodge et Vietnam. Faire du 130 sur une portion de
route limitée à 80km/h, j'avais jamais fait encore...

 

Vol sans péripétie si l'on excepte le clip totalement surréaliste que
Bangkok Airlines nous diffuse en guise d'introduction aux instructions de
sécurité : on y voit des hôtesses et des stewards exécuter une choré digne des
boys bands des années 90 en chantant "Come travel with us, it is safe,
we'll take care of you, yeah yeah". On a eu du mal à en croire nos yeux.
Quant au "snack" prévu par la compagnie... Sérieusement, servir du
riz et du poulet à 9h30 du matin, c'est déjà plus ou moins criminel mais
lorsque le riz est gorgé d'eau, et que le poulet ressemble à deux trognons
tirés des déchets d'une boucherie, le tout avec un jus d'orange à la couleur
aussi suspecte que son goût, non, je dis non. C'est pas possible.

 


Le ciel est couvert quand on arrive à Koh Samui mais stable. On attend
encore une fois le chauffeur pendant trois plombes puis c'est parti pour
l'hôtel. Diable mais c'est loin ! On fait tout le tour de l'île ou quoi ? Ben
pas loin et franchement, c'est pas très beau pour l'instant. Les montagnes sont
ternes (Nam : une montagne est une montagne, chérie.... Moi : non, non je suis
désolée, les montagnes vietnamiennes sont mille fois plus belles, c'est
carrément pas le même vert enfin !) et les villages qu'on croise sont un triste
rappel des conséquences du tourisme et de l'urbanisation rapide sur des
littoraux qui à l'origine doivent être superbes. Et puis ben, c'est touristique
quoi. Oui oui, je sais c'est pour ça qu'on est là aussi mais... Passer d'Ha
Long et Hanoi à ça, c'est rude.

 


L'arrivée à la chambre dans laquelle flotte une désagréable odeur
d'égouts et la découverte d'un cafard à moitié mort dans l'entrée n'aide pas à
me remonter le moral mais l'exploration du complexe de l'hôtel me réconforte
rapidement. Notre chambre donne directement sur l'une des piscines de l'hôtel
et à 200 mètres, une plage privative immense donne sur une mer transparente qui
fait rêver. C'est magnifique ! On va bien en profiter.