Le réveil à 5h30 pique un peu... Il est plus que temps de commencer
les grasses matinées mais ce sera pour après-demain seulement. Ce matin, on a
RV pour une balade à l'aube dans le parc pour observer la faune, ou tout du
moins essayer. Il s'est avéré que c'était assez vain, surtout sans jumelle et
en dépit du super méga maouss zoom de l'appareil photo. Les oiseaux étaient
soit trop haut dans les arbres soit déjà barrés. O a vu plus d'insectes
tropicaux qu'autre chose mais c'était amusant (et flippant, ok) et la forêt
avec la lumière de l'aube était vraiment très belle.

 


A 7h petit déjeuner puis à 7h45, deuxième balade dans le parc mais en
vélo cette fois. Et c'est pas le vélo d'Hoi An avec le guidon de traviole. Non,
non, non, c'est du vélo de compète avec les freins à disque et pas moins de 27
vitesses différentes !! On a piqué de ces sprints dans les descentes. Seb a
estimé notre vitesse à au moins 60-70 km/h. Je lui au même fait peur tellement
je fonçais et je reconnais que j'étais quand même cramponnée aux freins !
Surtout que des voitures ont déboulé sans crier gare en sens inverse, il
fallait pas freiner trop sec sinon... Les paysages sont superbes encore une
fois mais mon Dieu, que de côtes ! Ca montait et descendait dans tous les sens
et j'ai eu largement l'occasion de mesurer ma perte de masse musculaire dans
les cuisses. La vache. Je suis même descendue de vélo à plusieurs reprises
tellement c'était raide. Tuan aussi d'ailleurs. Le Namour en revanche, en
cycliste averti qu'il était, n'a pas mis le pied à terre une seule fois ! On
était impressionnés. A 8h30, on finit par faire demi-tour et le chemin est un
plaisir. D'abord parce que désormais, il n'y a que des descentes ou presque et
surtout, avec le soleil, des dizaines et dizaines de papillons aux couleurs
sublimes sont sortis des buissons et volettent dans tous les sens, ce qui n'a
pas été sans causer des collisions parfois un peu violentes, surtout alors
qu'on dévalait les descentes à toute allure...

 


On ruisselle de sueur à notre retour à l'hôtel. Le temps de prendre
une douche, de boucler les valises et c'est le retour vers Hanoi. De nouveau 3h
de route, mon coccyx est à l'agonie... Surtout que j'ai à peine réussi à
dormir, un comble !

 

Bref, il est 12h15 quand on arrive au restaurant prévu pour le midi.
Une fois n'est pas coutume, on ne mange qu'un seul plat (d'habitude, y a pas
assez de place pour tout sur notre table...) : le cha ca, un plat typique
d'Hanoi. Chaque table est doté d'un petit poêle dans lequel du poisson chat
précuit est réchauffé avec une quantité importante de ciboule accompagnés
d'aneth. Dans un petit bol, on met vermicelles de riz, coriandre, oignon,
poisson, légumes, cacahuètes et nuk mam. C'est une tuerie absolue ! Ca
réconcilierait n'importe qui avec le poisson ! Une fois de plus, Tuan a très
bien choisi l'endroit, aussi bruyant soit-il mais voilà, c'est un restau local,
pas un restau de touristes.

 


Après manger, direction l'aéroport. On dit au revoir à Tuan (on a pris
sa carte quand même, on ne sait jamais !) et puis hop, c'est parti pour la
Thaïlande. Au revoir Vietnam et à très vite !